Parole de… François Barcelo

François Barcelo est né le 4 décembre 1941, à Montréal. Après avoir obtenu une maîtrise ès arts en littérature française à l’Université de Montréal, il devenait rédacteur publicitaire au service de plusieurs agences successives. En janvier 1981, son premier roman paraissait sous le titre d’Agénor, Agénor, Agénor et Agénor.
François Barcelo est l’auteur de plusieurs romans pour adultes, d’essais, de romans pour la jeunesse ainsi que d’un recueil de nouvelles. Rédacteur et concepteur publicitaire, il a pris sa retraite en 1988 pour partager son temps entre l’écriture et les voyages, faisant son premier tour du monde en 1990. François Barcelo a été finaliste à deux reprises pour le prix M Christie. Son roman Cadavres, qui lui a permis de devenir le premier Québécois à être publié dans la célèbre Série noire de Gallimard, a été adapté au grand écran en 2008 par le cinéaste Erik Canuel.

Photo Martine Doyon


– Les disques de votre enfance et de votre adolescence
Je me souviens encore des deux premiers disques que j’ai achetés, chez Dupuis Frères, à l’âge de sept ou huit ans : La chevauchée des Valkyries, de Wagner, et La petite fille aux allumettes, de Tante Lucille. J’avais adoré les deux.
Plus tard, vers 15 ans, je suis devenu un fervent adepte de Stravinsky.

– Pour accueillir le soleil, vous écoutez
Rien. Parfois les nouvelles à la radio.

– Une chanson que vos parents appréciaient
Les premières chansons de Brassens : Les bancs publics, entre autres.

– Un artiste québécois
Difficile de ne pas nommer Marc-Aurèle Fortin, qui fut mon oncle.

– La réalisation dont vous êtes le plus satisfait
Moi, les parapluies. Probablement mon roman noir le plus réussi.

– Le dernier disque que vous avez acheté
Les atomes, de Martin Léon.

– Le dernier film que vous avez vu
Liberté, de Tony Gatlif (à Super Écran).

– Le dernier livre que vous avez lu
La tête de mon père, d’Helena Botchorichvili.

– Un chanteur que vous admirez
Richard Desjardins, bien entendu.

– Votre plus grand rêve
Gagner à la loterie, alors que je n’achète jamais de billet.

– Si vous deviez choisir :
* La littérature jeunesse ou le roman noir ?
Le roman noir. J’aime bien faire mourir mes personnages pour ne pas être tenté d’écrire une suite.

* Montréal ou Saint-Antoine-sur-Richelieu ?
Les deux. Je suis toujours bien où je suis, quel que soit l’endroit.

* La ville ou la campagne ?
La campagne, de préférence au bord de la mer, d’un lac ou d’une rivière.

– Une chanson et un livre pour l’hiver
Quelque chose de Pink Floyd et un livre de Robert Lalonde.

– Qu’évoque pour vous :
* La France ?
Des paysages constamment changeants.

* La course à pied ?
Un passé regretté. Je ne peux plus courir.

* Agénor ?
L’immense plaisir du premier livre publié.

– Ce qui vous caractérise le mieux
La capacité de rire, même quand il n’y a rien de drôle.

– Un objet que vous emportez toujours avec vous
Maintenant, mon iPad.

– Pour accueillir les étoiles, vous écoutez
Le soir (et à d’autres moments aussi), j’adore la musique de Bleu, de Zbigniew Preisner.

– Vous arrive-t-il d’écouter de la musique au milieu de la nuit ?
Non. Je préfère dormir.

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