Vu sur la porte d’un commerce de la rue Saint-Denis à Montréal. Notez la capitale accentuée, conformément aux règles typographiques !
La rencontre entre un petit homme et une petite sirène pour un avenir impossible.
Il était un petit homme
Pirouette, cacahouète
Il était un petit homme
Qui n’avait jamais navigué
Qui n’avait jamais navigué
Assis sur un gros rocher surplombant la mer, le Petit homme regardait tristement les vaguelettes mourir sur la plage de sable blanc. Si cela faisait des années qu’il travaillait dur sur son île perdue au milieu de nulle part — ou presque —, il scrutait l’horizon depuis quelques mois dans l’espoir incertain de pouvoir s’en aller. Il laissa échapper un énorme soupir et essuya furtivement une larme naissante.
Cette grande fresque murale se trouve à l’angle de la rue des Pins et du boulevard Saint-Laurent, à Montréal. Le soleil de la fin de journée fait avantageusement ressortir les couleurs de l’ensemble.
Elle remplace depuis deux ans, une autre, plus intéressante, qui représentait une vue de la « Main » au début du XXe siècle.
On écoute de la bossa-nova
À Salvador de Bahia
Toi et moi en tête à tête
Une mélodie de Stan Getz
Tu me dis que je suis féline
Comme une panthère, câline
Abandonnée dans tes bras
La moça qui toujours t’étonne
Impétueuse comme l’Amazone
Est emportée par l’émoi
Extrait de À Salvador de Bahia – © 2008
Lorsque l’on regarde cette photo, il y a — a priori — une faute dans l’enseigne de l’entreprise. Pourtant, il n’est rien… ou presque ! Dans le premier cas, « colonial » s’accorde bien avec « bain ». Sur le deuxième panneau, où une faute semble s’être glissée, « Coloniale » porte une majuscule. Il s’agit de la rue Coloniale à Montréal. L’erreur vient du propriétaire qui n’a pas uniformisé le nom de son entreprise et le premier panneau a probablement été écrit au hasard !
Par contre…
Il est difficile de comprendre l’obsession injustifiée des Français à vouloir utiliser de plus en plus de mots anglais, en les prononçant mal de surcroît ! L’Internet est, certes, en grande partie responsable, mais les médias également. Lorsqu’il s’agit des chaînes publiques, c’est encore plus grave.
Je me suis laissé poussé par les vents
Je me suis laissé porté par les flots
J’ai navigué sur tous les océans
De Bali à Valparaíso
Extrait de Racines (© 2008)