Iredea, c’est une création sur un monde post-apocalyptique mêlant danse contemporaine, musique, narration, effets lumineux et sonores qui dialoguent entre eux.
Un thème de science-fiction, voire d’anticipation qui présente « un monde où la civilisation entière est éteinte et où les survivants tentent de se créer maladroitement de nouveaux symboles pour se rallier entre eux. »
All posts by Pascal Marion
déinscription
Bicycette interite
Ajout du 27 juin 2015
Gara
Cette grosse toile de coton en provenance de l’Inde était connue au moins dès le XIIIe siècle. En effet lors d’une vente à Lorient en 1701, on retouve les dénominations « garras, garas, gara ».
D’autres textes de voyageurs en parlent comme celui de Luillier en 1705 :
« Des grosses toiles de cotton appelez garas, dont s’habillent à la Mauresque les gens de moins d’apparence de celle Isle. » – Voyage du sieur Luillier aux Grandes Indes, p. 240.
Ou encore cette description de Savary en 1742 :
« grosse toile de coton blanche, qu’on tire particulièrement de Surate ».
Calicot
C’est une cotonnade originaire de l’Inde qui s’est répandue dans l’océan Indien mais aussi en Europe. II s’agit d’un tissu de qualité très ordinaire, originaire de la ville de Calicut, dans le Kerala.
Plusieurs sources, anglaises et portugaises, s’accordent pour dire que le mot aurait été diffusé à partir du français.
Kaki
Après une longue absence regrettable pour cause d’emploi du temps surchargé, le retour est consacré aux tissus.
Je parlerai, pour commencer, du kaki. Évidemment, il ne s’agit pas du fruit, mais de l’étoffe de couleur brun jaunâtre en provenance de l’Inde. Tombé en désuétude, ce tissu a eu, à la Réunion, son heure de gloire. En effet, on en faisait autrefois des vêtements, en particulier des costumes, dès 1935. Son usage était surtout réservé aux personnes les plus modestes.
Ménestrels celtes
Au Moyen-Âge, les ménestrels accompagnaient un chanteur d’un instrument. C’étaient des musiciens ambulants ou engagés par un seigneur.
En Bretagne, Morgan et Corbin sont les Ménestrels des Terres de Lune. Ils nous emmènent aujourd’hui à la découverte du Samain et de Tristan et Iseult.
Selon le Trésor de la langue française, ménestrel avait le sens de « serviteur » (vers 1050) puis celui de « ouvrier, artisan » (1170) en ancien et moyen français. À la même année Chrétien de Troyes indique « poète ou musicien allant de château en château, chantant des vers ou récitant des fabliaux ». Le mot avec ce sens finit par disparaître avant le XVIe siècle.
« Ménestrel » tire son origine du bas latin ministerialis, de minister, serviteur.
Parole des… Ménestrels des Terres de Lune
— Les disques de ton enfance et de ton adolescence
Morgan : Clannad, Denez Prigent, Myrdhin, Alan Stivell, les Chieftains, Georges Brassens, Noir Désir, Indochine, U2, Edvard Grieg, heu… et beaucoup, beaucoup, beaucoup d’autres. J’ai toujours écouté pas mal de musique.
Corbin : Pink Floyd, Toto, Perfect Circle, Indochine, Crashtest Dummies, Metallica, New Order, je ne me souviens pas de tout…
— Pour accueillir le soleil, tu écoutes
Morgan : Le chant du vent dans les arbres, ou de la mer, quand je peux.
Corbin : les oiseaux ! Quand il y en a…
Entretien avec les Ménestrels des Terres de Lune
Qui sont Morgan et Corbin ?
Nous et pas nous. Tout dépend si nous sommes sur scène ou pas. Bien davantage que de simples pseudonymes, Corbin et Morgan sont nos personnages.
Corbin est un Sidh, une fée-corbeau, et Morgan une Selkie, une fée-dauphin. Tous deux se sont fait « piéger » dans le monde réel après une fête de Samain où leurs robes de fées, qui sont les incarnations de leur féerie, leur ont été volées.
Dans l’histoire, Corbin est le plus âgé, le plus rêveur aussi. Il est déjà barde, et connaît un peu mieux le monde réel. Morgan est plus jeune, plus vive, mais moins expérimentée, elle est encore apprentie barde. En fait, nous leur avons presque fait des fiches dignes de jeux de rôles, avec un « background », une quête, la totale ! (mais on ne sait pas qui est le maître de jeu, par contre.)
Chaque fois que nous montons sur scène, comme des comédiens, nous devenons Corbin et Morgan, les Ménestrels des Terres de Lune.
Les dessous d’une couverture
En règle générale, dans un ouvrage, l’histoire se passe à l’intérieur de la couverture. Il arrive parfois que ce soit le contraire qui se produit. Le livre ci-dessous, qui est sans intérêt, cache pourtant un « secret ».
En effet, c’est la couverture et en particulier le fond fleuri qui suscite notre intérêt. Si les fleurs d’hibiscus stylisées qui décorent cette « une » consacrée à des femmes sont agréables à voir, elles n’ont pas éclos par hasard. En y regardant bien, on voit qu’il s’agit d’un tissu. Continue reading