Christine de Pizan, Livre de la mutacion de Fortune, Paris, 1410 BNF, Manuscrits, Français 603, f. 81 v°. Dans ce manuscrit qui est peut-être un manuscrit autographe, l’autrice s’est fait représenter dans son estude (son petit bureau), assise, en train d’écrire. D’autres livres sur la table rappellent la part de la compilation dans l’écriture de ses ouvrages didactiques. On trouve dans ses manuscrits plusieurs miniatures de ce type. (source BNF)
Christine de Pizan « se retrouve veuve avec trois jeunes enfants, sa mère et une cousine à sa charge, et aux prises avec de grosses difficultés juridiques et financières, son père et son mari n’ayant pas été très prévoyants. Ayant déjà composé quelques poèmes qui avaient été bien reçus dans les cours aristocratiques qu’elle fréquentait, elle décide de se mettre au travail et de faire vivre sa famille grâce à ses livres, et compose un premier recueil poétique, les Cent ballades, en 1399. Sa vie se confond dès lors avec sa carrière d’écrivain, en suivant les fluctuations de la période la plus troublée de la guerre de Cent Ans, dont on trouve de nombreux échos dans ses œuvres. » (source BNF)
Elle est considérée comme la première femme à vivre de son écriture.