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La lumière est la musique du ciel
Le soleil le chef d’orchestre
Il écrit sur un arc-en-ciel
La grande partition De gouttelettes d’eau
Sept notes de couleur
Au Moyen-Âge, les ménestrels accompagnaient un chanteur d’un instrument. C’étaient des musiciens ambulants ou engagés par un seigneur.
En Bretagne, Morgan et Corbin sont les Ménestrels des Terres de Lune. Ils nous emmènent aujourd’hui à la découverte du Samain et de Tristan et Iseult.
Selon le Trésor de la langue française, ménestrel avait le sens de « serviteur » (vers 1050) puis celui de « ouvrier, artisan » (1170) en ancien et moyen français. À la même année Chrétien de Troyes indique « poète ou musicien allant de château en château, chantant des vers ou récitant des fabliaux ». Le mot avec ce sens finit par disparaître avant le XVIe siècle.
« Ménestrel » tire son origine du bas latin ministerialis, de minister, serviteur.
— Les disques de ton enfance et de ton adolescence
Morgan : Clannad, Denez Prigent, Myrdhin, Alan Stivell, les Chieftains, Georges Brassens, Noir Désir, Indochine, U2, Edvard Grieg, heu… et beaucoup, beaucoup, beaucoup d’autres. J’ai toujours écouté pas mal de musique.
Corbin : Pink Floyd, Toto, Perfect Circle, Indochine, Crashtest Dummies, Metallica, New Order, je ne me souviens pas de tout…
— Pour accueillir le soleil, tu écoutes
Morgan : Le chant du vent dans les arbres, ou de la mer, quand je peux.
Corbin : les oiseaux ! Quand il y en a…
Qui sont Morgan et Corbin ?
Nous et pas nous. Tout dépend si nous sommes sur scène ou pas. Bien davantage que de simples pseudonymes, Corbin et Morgan sont nos personnages.
Corbin est un Sidh, une fée-corbeau, et Morgan une Selkie, une fée-dauphin. Tous deux se sont fait « piéger » dans le monde réel après une fête de Samain où leurs robes de fées, qui sont les incarnations de leur féerie, leur ont été volées.
Dans l’histoire, Corbin est le plus âgé, le plus rêveur aussi. Il est déjà barde, et connaît un peu mieux le monde réel. Morgan est plus jeune, plus vive, mais moins expérimentée, elle est encore apprentie barde. En fait, nous leur avons presque fait des fiches dignes de jeux de rôles, avec un « background », une quête, la totale ! (mais on ne sait pas qui est le maître de jeu, par contre.)
Chaque fois que nous montons sur scène, comme des comédiens, nous devenons Corbin et Morgan, les Ménestrels des Terres de Lune.
Les points communs entre La Réunion et le Cap-Vert, ce sont des îles volcaniques et on y parle créole. Leurs volcans respectifs sont le Piton de la Fournaise pour l’île de l’océan Indien et Pico de Fogo pour l’île capverdienne de Fogo. Leurs caldeiras se ressemblent et sont ouvertes toutes les deux sur l’océan.
Le Cap-Vert, outre ses volcans, possède de nombreux chanteurs talentueux. Par exemple Mariana Ramos dont l’un des titres de son dernier album Suavidança s’intitule justement Lago di fogo (lac de feu). Les paroles ont été écrites… à la Réunion et ont été adaptées et traduites en créole portugais.
– Les disques de ton enfance et de ton adolescence
Cloclo live à l’Olympia (du vrai punk), Adamo encore un live, les Forbans (moyen, mais juste pour la banane), Téléphone et oui, du vinyle du bon.
Robert Palmer Johnny and Mary, et puis après il y a l’adolescence et là on sait ce qu’on veut on retrace toute la période du rock on commence par les Beatles.
On se prend la tête sur des jeux interdits, paint it black tout ça sur une corde on traverse les 70’s et on s’arrête sur le punk, le binaire le dance floor, le pogo, on crée ses fringues…
Les critiques de la presse écrite et parlée sont unanimes, Mariana Ramos est une chanteuse solaire. Elle doit probablement au Sénégal, son pays natal, cet enthousiasme et cette vigueur qui la caractérise. Généreuse, Mariana rayonne et occupe tout l’espace le temps d’un concert. Au fil du spectacle, elle parvient à enflammer son auditoire, lui transmettant une partie de son feu sacré. C’est au Cap-Vert, patrie de ses ancêtres, qu’elle trouve son inspiration. Elle nous transporte vers les airs les plus endiablés de l’archipel : le cola sanjõn, la coladeira, musiques enjouées de l’île de São Vicente, le funana et le batucu héritage des esclaves de l’île de Santiago.
– Les disques de ton enfance et de ton adolescence
Loreena Mac Kennith.
– Pour accueillir le soleil, tu écoutes
Les cigales. J’ai bon ?
– Une chanson que tes parents appréciaient
On chantait a capella une chanson qui faisait « quand une brume légère »… J’ai perdu le nom, mais c’est devenu un classique. – Un artiste breton
Yann Tiersen.
– La réalisation dont tu es la plus satisfaite
On est souvent satisfait des dernières choses réalisées, alors je pense à ma collaboration avec Loig Nguyen (également mon ingé son, et guitariste de We Only Said) pour un morceau intitulé Tiny Machine.
– Le dernier disque que tu as acheté
Moriarty et il était grand temps !
– Le dernier film que tu as vu Juno, pour la quinzième fois.
– Le dernier livre que tu as lu Alice’s adventures in wonderland. Cet mon livre de chevet.
– Un chanteur que tu admires
La déjantée et très talentueuse Emily Haines. C’est la chanteuse du groupe METRIC dont je suis complètement gaga.
– Ton plus grand rêve artistique
En vivre le plus longtemps possible ce sera déjà une belle chose.
– Si tu devais choisir : * Le folk ou le rock ?
Le Rolk. * La guitare ou le chant ?
Lechant.
* Une perle ou des pommes de terre ?
J’aime beaucoup les chips maison, et je ne suis pas très bijoux.
– Une chanson pour l’hiver
Bon Iver : Flume.
– Qu’évoque pour toi : * Emily ?
Les grandes sœurs. * Rennes ?
La ville où je travaille et où tout a enfin commencé.
– Ce qui te caractérise le mieux
Ma musique.
– Un objet que tu emportes toujours avec toi
Ma guitare, quoique l’iPhone commence a devenir indispensable quand je pars sur la route.
– Pour accueillir les étoiles, tu écoutes
J’ouvre la fenêtre et je me fais bercer par la nature, lorsqu’elle m’entoure.
– T’arrive-t-il d’écouter de la musique au milieu de la nuit ?
Oui, et comme tout le monde, j’imagine. Il m’arrive de me réveiller avec une musique en tête, en général cela annonce une nuit blanche.
Un piano, une voix,
À la recherche du son, du brut, du tranchant dans le mot, de cordes dans la voix, de percussions dans la poésie et du rythme dans la mélodie. Sous une apparence classique, Liz se fait rock, funk ou « shebam, pow, blop, wizz ».
La forme est chanson. Le verbe acerbe.