En règle générale, dans un ouvrage, l’histoire se passe à l’intérieur de la couverture. Il arrive parfois que ce soit le contraire qui se produit. Le livre ci-dessous, qui est sans intérêt, cache pourtant un « secret ».
En effet, c’est la couverture et en particulier le fond fleuri qui suscite notre intérêt. Si les fleurs d’hibiscus stylisées qui décorent cette « une » consacrée à des femmes sont agréables à voir, elles n’ont pas éclos par hasard. En y regardant bien, on voit qu’il s’agit d’un tissu.
Est-ce un rideau, une chute de tissu ? A priori, cela peut être une explication plausible.
Intéressons-nous d’abord à l’origine de la plante. L’hibiscus est un arbuste qui vient d’Asie. Son étymologie est latine : hibiscus en latin scientifique, de hibiscum qui veut dire guimauve. En effet, l’hibiscus syrien (Hibiscus syriacus) était initialement mauve.
Il existe à la Réunion une espèce endémique d’hibiscus (Hibiscus boryanus, DC) appelée localement « foulsapate » (du portugais d’Asie) dont les fleurs sont rouges ou orangées.
Pour en revenir à la couverture, il s’agit en réalité d’un sous-vêtement que vous pouvez découvrir ci-après.