Dans la dernière création d’Andréane Leclerc, on ne sait pas où se trouve la scène, qui est l’artiste et qui est le spectateur, qui est l’un, qui est l’autre, ou tout cela à la fois !
Tangentelaboratoire le 4 nov. 2011 – Réalisation: Maxime Brouillet
Le spectacle débute sur une scène vide. Seule la musique rempli l’espace, une musique qui se créée en direct, en interaction avec les mouvements de l’artiste. Et Andréane est pourtant là, dans un coin parmi les spectateurs. Elle commence lentement à se plier et finit par se mouvoir dans le public qu’elle fixe d’un regard hypnotique. Lorsqu’elle se retrouve dans la partie haute de la salle, elle se contorsionne et dans la position de l’araignée, se met à descendre lentement les rangées de fauteuils et les spectateurs s’écartent silencieusement, respectueusement pour la laisser passer. De cette manière peu orthodoxe, elle rejoint la scène pour laisser exprimer son corps, toujours au son de cette musique aux sonorités industrielles, mais combien prenante et lancinante.